Les Forges du Servan, c’est une volonté de vous sensibiliser sur le fait qu’un couteau est plus qu’un simple objet. Il peut être un merveilleux outil ou votre pire cauchemar. Vous êtes-vous déjà fait la remarque « ce couteau là il ne coupe rien », et puis vous voulez en acheter un autre? Pire encore, vous l’utilisez et forcez dessus, en augmentant le risque de blessures?

Un couteau qui a une lame ne devrait pas être jeté. Un couteau s’affûte, même s’il est de mauvaise qualité. Un bon couteau quant à lui, vous donnera du plaisir de coupe durablement et vous n’hésiterez pas à le faire affûter pour retrouver ce plaisir régulièrement.

Les Forges du Servan, c’est également un lieu de transformation, celle de l’énergie du feu et de celle qui se trouve en chacun de nous, l‘énergie créatrice.

Enfin,c’est un lieu de transmission, où vous pouvez venir apprendre à faire votre couteau, votre tire bouchon ou autre fourchette à barbecue.

 

Pour savoir comment vous pouvez bénéficier d’affûtage et d’ateliers de forge, consultez mes services, ou contactez moi directement.

Extract from Légendes des Alpes Vaudoises, Alfred Céresole:

« Le servan est, dans nos montagnes vaudoises, le nom populaire de l’esprit familier ou du génie de la maison. C’est le lutin utile, farceur ou méchant, qui chante les chalets, les étables et les vieilles demeures. Ailleurs, il porte des noms différents. […]

Les services que rendaient ces esprits espiègles et malicieux étaient tout bénévoles, mais ils se dédommageaient en lutinant les maîtres ou les servantes. Ce qui les caractérisait, c’était plus que la petitesse, c’était l’invisibilité; c’était surtout leur nature capricieuse, tantôt serviable (comme le dit leur nom), tantôt rageuse, tantôt douce et tantôt portée à la taquinerie et à la vengeance.

Les servans de nos Alpes vaudoises ont plutôt laissé dans le peuple une réputation de «bons enfants», d’aides aimables, quoique tant soit peu malicieux. […]

En retour de si bons et de si précieux services, que demandaient les servans? Tout d’abord le silence et la discrétion sur leurs personnes, un abri sous le toit aimé, une petite portion, ordinairement la première, de la soupe du jour ou du lait de la « traite» du soir. Cette frugale pitance était versée dans un baquet spécial, lequel était déposé sur le toit du chalet ou sur le choleiou le soliveau de l’étable […]«