Vous aimez avoir un couteau qui tranche comme un rasoir, et que ce tranchant dure ? Malheureusement je constate fréquemment que vous ne vous rendez pas compte que votre couteau est émoussé. Comme beaucoup de choses qui progressent avec le temps, nous avons tendance à ne pas prêter attention au pouvoir de coupe de nos outils du quotidien.
Et puis il arrive un moment, ou l’on se dit « non mais là ça ne va plus du tout, il faut que je fasse quelque chose ». Sur ce, certains iront acheter un nouveau couteau à 2.-, d’autres vont tenter d’affûter leur outil, et certains y arriveront.
Je vous propose de découvrir les mécanismes principaux de « l’affûtage » au sens observable du terme, à travers deux exemples que j’entends régulièrement.
Probablement que c’est suffisant selon certains critères en effet, ceci dit un affûtage tel que celui-ci présente quelques inconvénients.
D’une part, la vitesse élevée du disque va enlever de la matière en créant des étincelles qui sont signe d’échauffement local. Il y a donc un risque important de surchauffe du tranchant (s’il devient bleu, violet ou noir c’est surchauffé). La surchauffe va annuler la trempe de la lame, qui s’émoussera plus rapidement. Une lame non trempée ne peut pas s’affûter comme un rasoir car le tranchant est trop mou.
D’autre part, selon le grain du disque utilisé, celui-ci va créer une denture pour ou moins fine. Autrement dit, le tranchant sera microdenté.
La différence entre un tranchant et une scie, ce sont les dents !
Un couteau coupe, une scie… scie, avec ses dents.
Ainsi en affûtant à la meuleuse, on obtient une scie à toutes petites dents qui s’émousseront rapidement. Par ailleurs, cet outil enlève énormément de matière rapidement, ce qui écourtera la vie du couteau tout en lui donnant un fil irrégulier.
Et bien non, c’est un mythe! Un fusil n’affûte pas, il crée une denture en brisant, ou dans le pire des cas en arrachant le morfil. Le morfil est un « bourrelet » d’acier qui se forme à l’affûtage et à l’utilisation du couteau. À l’affûtage il est enlevé proprement pour garantir le tranchant, et à l’utilisation il est dû à l’écrasement du fil de votre lame, et peut être retiré au fusil.
Le fusil demande par ailleurs une certaine maîtrise pour ne pas être contre-productif : il faut respecter l’angle du fil ! Sans ça le couteau sera pire à la sortie qu’à l’entrée.
Un tranchant récupéré au fusil doit tôt ou tard bénéficier d’un affûtage à l’abrasif pour retrouver sa splendeur initiale.
Un affûtage de qualité vous permet d’avoir un tranchant régulier et irréprochable, un enlèvement de matière réduit qui respecte votre lame et préserve sa durée de vie.
Pour bénéficier de mon service d’affûtage, je vous invite à découvrir mes offres.
Vous avez encore des doutes ? Je vous propose trois images simples qui vous parleront peut-être :
- Vous devez vous faire opérer, tout va bien, et puis la personne en charge du matériel sort le bistouri, tout est en ordre.
- Vous devez vous faire opérer, tout va bien, et puis la personne en charge du matériel sort le bistouri, et met un petit coup de meuleuse sur le tranchant « pour être sûr que ça va bien couper », tout est en ordre.
- Vous devez vous faire opérer, tout va bien, et puis la personne en charge du matériel sort le bistouri, puis passe le fusil sur le fil pour que « ça coupe encore mieux », tout est en ordre.
Laquelle de ces situations vous met le plus à l’aise ?
Un affûtage de qualité vous permet d’avoir un tranchant régulier et irréprochable, un enlèvement de matière réduit qui respecte votre lame et préserve sa durée de vie.
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Chaleureusement,
Bastien
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